Le podcast
Seule en mer, la série de podcast signée Isabelle Joschke et Aline Pénitot avec le soutien du groupe MACSF, vous plonge dans la grande aventure du Vendée Globe.
Seule en mer, la série de podcast signée Isabelle Joschke et Aline Pénitot avec le soutien du groupe MACSF, vous plonge dans la grande aventure du Vendée Globe.
Seule en mer est une expérience audio inédite pour vivre aux côtés d’Isabelle Joschke sa préparation et sa grande aventure du Vendée Globe. Pour cela, la navigatrice a choisi de se confier à Aline Pénitot, spécialiste du monde de la mer, documentariste et productrice radio. Sous la forme de documentaires, d'interviews, de témoignages, d’images sonores et autres rencontres, les podcasts embarquent les auditeurs dans un récit immersif et authentique, au plus près de l’aventure de l’Everest des mers. Ouvrez vos oreilles et laissez-vous emporter !
En 2020, Isabelle Joschke se lançait dans son premier Vendée Globe. De cette aventure hors du commun naissait un podcast, « Seule en mer », réalisé par Aline Penitot, produit par la MACSF et diffusé par Ouest France.
En 2024, Isabelle s’apprête à reprendre la mer pour affronter sa deuxième course autour du monde, en solitaire et sans escale. Plus prête et déterminée que jamais, mais également plus sereine, elle nous offre à nouveau la possibilité de monter à bord de l’IMOCA MACSF grâce au micro embarqué d’Aline.
Pour cette nouvelle édition de « Seule en mer », nommée « Repartir », Aline a choisi la guitare de Serge Teyssot-Gay pour créer un habillage musical sur-mesure, qui créera un pendant artistique aux ambiances sonores brutes du bateau.
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Décembre 2023. Isabelle participe à la course retour de la Transat Jacques Vabre, le « Retour à la Base », qui doit la conduire de Fort de France à Lorient sur son fidèle IMOCA MACSF. Alors qu’elle retrouve ses réflexes de solitaire après une année en double avec Pierre Brasseur, elle se projette d’ores et déjà dans le prochain Vendée Globe. Elle franchira la ligne d’arrivée en 9e position de la flotte, se qualifiant officiellement pour la « deuxième très grande aventure de sa vie ».
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Nouveau Vendée Globe, nouveau départ. Isabelle s’apprête à reprendre la mer pour entamer son second tour du monde, en solitaire, sans assistance et sans escale. Dans l’attente, elle part se ressourcer dans une cabane, face à l’archipel de Bréhat. Elle y reçoit Aline Penitot et lui confie les origines de son amour pour la voile, elle née pourtant loin des côtes. Des lacs d’Autriche des vacances de son enfance à sa première Mini Transat, en passant par les chantiers et les écoles de voile, Isabelle revient aux sources, l’occasion également d’évoquer la condition des femmes dans le milieu.
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Résilience, acceptation du risque, nouvelle sérénité, sur The Transat CIC, l’ancienne Transat anglaise, Isabelle sent son envie, son engagement et sa présence à son bateau croître. Entrée en mode Vendée Globe, elle profite de cette dernière transat avant le grand départ pour « aller chercher la performance là où on ne la voit pas », sans pression. Alors que l’IMOCA MACSF file sur la route qui les mènera de Lorient à New York, elle se souvient aussi de sa précédente participation, huit années auparavant, qui l’avait vue subir une importante avarie la conduisant à l’abandon, mais aussi à St-Pierre-et-Miquelon dont elle avait tant rêvé.
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A quelques jours du départ, l’IMOCA MACSF est prêt. Portée par les ambiances sonores créées pour « Repartir » par Serge Teyssot Gay, Isa revit son premier Vendée Globe au micro d’Aline Penitot. Intensité, suspense, respiration… De l’Atlantique nord, « un océan qui ne fait pas de crasse », à l’inconnu, après le Pot au Noir, après le Cap de Bonne Espérance, puis le Cap Horn qui signe le début du retour à la maison, la skipper se projette progressivement dans sa course prochaine.
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Une course en solitaire est avant tout le fruit d’un travail d’équipe. Dans la frénésie de la semaine qui précède le grand départ, Aline tend son micro à Isabelle et ses proches. Entre souvenirs des émotions du Vendée Globe 2020, derniers préparatifs et pronostics, Isa, Alain, Aurélie, Cécile, Christian, Flo et Julie expriment tour à tour sérénité et impatience, cohérence et cohésion, prenant la mesure de la démesure d’un projet qui les embarquent tous sur l’IMOCA MACSF autour du monde.
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Dimanche 10 novembre 2024. Isabelle prend le départ de son second Vendée Globe. De la pétole des premières heures à l’accalmie du week-end en passant par la traversée mouvementée du Cap Finisterre qui lui vaudra une avarie de voile, la skipper s’acclimate progressivement à sa course depuis l’Atlantique nord, un océan qu’elle connaît bien, « un océan qui ne fait pas de crasse ». Embarqués sur l’IMOCA MACSF, nous vivons avec elle la première semaine de cette grande aventure, bercés par la musique de Serge Teyssot Gay. Le bateau file. Le temps s’arrête parfois. Isabelle emmagasine un maximum de sérénité.
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Grain, pétole, grain, pétole, grain, pétole… Du Pot-au-Noir aux mers du sud, le Vendée Globe d’Isabelle démarre vraiment avec l’entrée dans l’hémisphère sud. A partir de l’équateur, les températures baissent progressivement, le bateau commence à taper et les conditions de vie à bord de l’IMOCA MACSF changent, entrant en résonnance avec la musique de Serge Teyssot Gay, direction l’inconnu…
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Fin novembre. Du sud de l’Atlantique à l’entrée dans l’Indien, Isabelle, en alerte, se prépare à affronter les mers du sud et leurs fameuses dépressions. L’IMOCA MACSF file ; la vie à bord devient compliquée. Entre souvenirs de sa précédente traversée des Quarantièmes Rugissants et appréhension des fichiers météo du moment, la skipper tente de rester sereine à tout prix face à ce Vendée Globe en s’ancrant au maximum dans l’instant présent.
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Caractérisé par des vents soufflant de 35 à 50 nœuds et une succession de dépressions sans phase de transition, l’océan indien, en furie, malmène Isabelle et l’IMOCA MACSF sur cette édition du Vendée Globe. La skipper, qui a particulièrement travaillé sur son stress, prend néanmoins le temps de contempler une mer malgré tout extrêmement belle. Plus que quatre ou cinq semaines à tenir dans ces conditions, mais Isabelle vit pleinement le moment présent…
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Fin 2024. Arrivée dans le Pacifique, Isabelle profite de zones de mer plus calme pour effectuer les réparations et inspections qui s’imposent sur son bateau. Malgré une blessure légère à une côte et une fatigue certaine, la skipper, qui en a encore sous le pied, s’efforce de naviguer au mieux aux antipodes, au sud de l’Australie, avec Jean Le Cam, Alan Roura et Giancarlo Pedote. Sa perception du temps s’embrouille alors qu’elle passe l’antiméridien et, par la même, les fêtes de fin d’année avec les surprises cachées à bord de l’IMOCA MACSF par ses proches.
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Noël vient de passer. C’est la toute fin d’année sur l’IMOCA MACSF et Isabelle doit gérer avarie sur avarie sur un océan pacifique qui ne lui fait décidément pas de cadeau. Alors même que les conditions de mer sont difficiles, la casse de son foil tribord, le 28 décembre, lui impose d’adapter sa navigation, toujours accompagnée de la musique de Serge Teyssot-Gay tellement en harmonie avec ce que la skipper vit. L’objectif : passer le Cap Horn - qui semble parfois s’éloigner - tout en préservant le bateau…
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Début janvier. Isabelle se voit contrainte de revoir le « mode d’emploi » de son fidèle IMOCA MACSF depuis la casse de son foil tribord et d’adapter sa navigation en vue du passage du Cap Horn, dernier des trois caps mythiques que doivent dépasser les navigateurs engagés sur le Vendée Globe avant d’entamer la remontée de l’Atlantique vers les Sables d’Olonne. Alors qu’elle n’a d’autre choix que de freiner pour éviter une dépression, la skipper, en stand-by, au près à 4,5 nœuds, attend que le vent vienne la rechercher dans cette magie du pacifique, libérée par la musique de Serge Teyssot-Gay, en lien avec la puissance des éléments…
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Partie depuis plus de deux mois, Isabelle est de retour dans l’Atlantique. Libérée, rassurée, après le passage du Cap Horn, la skipper perçoit l’ampleur de l’épuisement accumulé pendant les dernières semaines passées dans les mers du sud. C’est une autre course qui démarre. Et alors qu’elle imaginait retrouver de l’énergie rapidement, elle vit, au contraire, un effondrement, trop fatiguée pour envisager quoi que ce soit d’autre que de faire avancer son bateau, tout en goûtant malgré tout la chance de vivre une aventure exceptionnelle.
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Il fait chaud, le vent se fait attendre. Isabelle vient de recouper sa trace, au large de Fernando de Noronha. Le Pot-au-Noir oblige la skipper à slalomer au gré des grains et de la pétole, rendant sa remontée de l’Atlantique encore plus délicate. Elle lutte pour ne pas perdre patience, dégringole dans le classement, victime de la météo et de fichiers peu fiables. Puis elle retrouve enfin l’alizé et un vent qui oscille entre moins de 10 nœuds et 32 nœuds. C’est une nouvelle course qui démarre alors qu’une partie de la flotte s’est regroupée autour d’elle. A l’approche de la ligne d’arrivée, entre mer et terre, Isabelle se projette aux Sables d’Olonne tout en vivant la fin d’une très grande aventure. Déçue de ne pas parvenir à atteindre les objectifs qu’elle s’était fixés, elle profite néanmoins à fond des toutes dernières sensations qu’elle vit sur l’IMOCA MACSF.
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Isabelle se dirige vers l’arrivée à bord de l’IMOCA MACSF. Mais comme à l’accoutumée, les derniers milles sont toujours les plus longs. La skipper, partagée entre sa vie en mer et son retour à terre, ne mesure pas encore tout ce qui s’est passé pendant ces presque trois mois de navigation. Impatience, frustration, joie, inquiétude, fatigue… Elle slalome entre sentiments confus, cargos, bateaux de pêche et systèmes météos pour se maintenir devant Jean, Conrad et Giancarlo. Les Sables d’Olonne ne sont plus très loin…
En pleine préparation du Vendée Globe, Isabelle Joschke se confie dans cette série documentaire sur son futur tour du monde à la voile : le projet d'une vie, raconté dans un récit immersif mêlant témoignages, images sonores et rencontres.
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Isabelle Joschke s'est élancée le 8 novembre 2020 sur l'IMOCA MACSF pour l’aventure de sa vie. Au milieu de ses innombrables sacs, la skipper conserve précieusement un enregistreur qu'elle enclenche dès qu'elle le peut. Par ses mots, sa voix, parfois ses silences, elle livre la face cachée de sa course.
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