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L'alimentation, un véritable levier de performance pour Isabelle Joschke

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01/05/20
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L'alimentation, un véritable levier de performance pour Isabelle Joschke

Sur terre comme sur mer, il est important, pour Isabelle Joschke, skipper MACSF, de bien s'alimenter.

L’alimentation influence sur la performance, c’est évident. Mais pour pouvoir le mesurer, il faut bien se connaître.

Comment décrirais-tu ton alimentation quotidienne ?
Je consomme presque exclusivement des produits non transformés, que je cuisine moi-même. J’achète local, bio si possible, et de saison.
Je mange de tout, mais pas tout au même moment. Les protéines, par exemple, c’est plutôt le matin et éventuellement le midi. Les sucres, au contraire, jamais le matin, mais de préférence l’après-midi. Le soir, je mange tôt et léger pour favoriser un bon sommeil.
Et, de manière générale, j'intègre toujours une proportion importante de légumes dans mon assiette, accompagnées de bonnes huiles végétales (huile d’olive, de lin, de chanvre). Par ailleurs, il y a bien longtemps que je ne mange plus de produits raffinés (sucres et farines blanches par exemple).


Ton alimentation en mer est-elle différente ?

A bord, j’aime bien cuisiner mais depuis que mon bateau est équipé de foils, c’est devenu compliqué. Je peux toujours préparer des œufs, du riz, mais cela reste très simple. Néanmoins, avec un peu d’imagination, on peut se concocter des plats corrects très facilement, et dès que c’est maniable, j’aime bien me faire plaisir.
Je consomme, depuis peu, des plats conçus et préparés pour moi, déshydratés ensuite, ce qui diffère du lyophilisé pour l’assimilation dans l’organisme. C’est bon, facile à préparer, puisqu'il y a juste à les réhydrater, et très digeste. J’embarque donc des plats prévus spécifiquement pour les mers du sud, où il fait froid, et d’autres pour les alizées, où, au contraire, je risque de transpirer beaucoup.
Les « snacks » sont également très importants, car ils permettent de s'alimenter entre les manoeuvres. A bord d’un IMOCA, elles sont longues et énergivores. J’emporte donc beaucoup de fruits secs, amandes et noix, et de barres de fruits. En pensant la encore selon les températures : pour les premiers jours, un peu plus frais, je privilégie bananes, avocats, citrons etc. En se débrouillant bien, on peut conserver du frais pendant quelques semaines.

 

Comment ton alimentation influe-t-elle sur tes performances ?
L’alimentation influence sur la performance, c’est évident. Mais pour pouvoir le mesurer, il faut bien se connaître. Pour ma part, si je mange des glucides de nuit, je risque d’être ensuquée pendant un sacré moment. Du coup, la nuit je privilégie les protéines.
Quant aux aliments anti-performance, en général ce sont les mêmes qu’à terre : produits raffinés et trop transformés. Ils sont acidifiants pour l’organisme qui subit déjà un gros stress en raison des conditions et du manque de sommeil.
Au contraire, je consomme autant que possible des produits alcalinisants, comme l’algue AFA récoltée en Oregon, que me fournit mon partenaire Syner-J avec qui je suis très en synergie ;) sur la question de l’alimentation en lien avec la santé.
Après, comme tout le monde, j’ai des plats « doudou » pour me faire plaisir : mon préféré, c’est le riz au lait de coco !


Le confinement a-t-il modifié ta façon de t’alimenter ?

Durant le confinement, j’ai conservé mes bonnes habitudes en apportant un changement qu’il n’est pas facile d’adopter quand on est gourmand : c’est de ne pas manger sucré en fin de repas - mais plus tard dans l’après-midi. Cela permet d’éviter les coups de mou d’après le déjeuner. J’ai testé, et adopté !

Recette guacamole aux algues par Isa
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