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Isabelle Joschke partage ses impressions après 3 semaines de navigation

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13/02/20

La skipper de l’IMOCA MACSF est partie en solitaire s'entraîner sur l'Atlantique dans des conditions similaires à celles du départ du Vendée Globe en novembre prochain.

Le bilan est super positif car les objectifs sont atteints. Un bon apprentissage pour le Vendée Globe.

Dans son parcours de Lorient jusqu’aux Canaries puis à l’Ouest au milieu de l’Atlantique, Isabelle a pu tester le bateau dans des conditions météo variées : trop calmes au large de l’Espagne puis des dépressions avec des vents oscillants entre 30 et 40 nœuds. “J’ai décidé de rallonger ma route en empannant vers le sud pour m’écarter et laisser passer le gros de la dépression. Sinon je me serais pris la cartouche de la tempête Ciara avec énormément de mer” confie-t-elle au journal Ouest France venu l’interviewer dès son retour.

Des manœuvres et une pointe à 34 nœuds

Isabelle a fait de très nombreux changements de voile quand les vents étaient faibles. Une belle occasion pour acquérir des automatismes qui lui seront utiles dans des conditions de mer forte où “une petite erreur peut vite coûter”.

L’IMOCA MACSF encaisse très bien les chocs, avec de fortes accélérations et coups de freins, mais les conditions à bord sont rudes à pleine vitesse. Isabelle a vécu de très grosses accélérations jusqu’à atteindre les 34 nœuds. “La sensation à ces vitesses-là, c’est qu’on a l’impression que le bateau est en lévitation, en mode aérien que plus rien ne freine. Comme un avion qui décolle… et là le bateau se met à siffler comme une sirène. On a une impression de légèreté mais en même temps tu te demandes comment tu vas atterrir”.

Naviguer c’est aussi gérer les casses à bord

Des sensations fortes qui lui ont permis de penser à de nouveaux aménagements en termes d'ergonomie pour bien s’accrocher à l’intérieur du bateau en cas de mer forte, de gestion du bateau, de sa vitesse.

Isabelle a dû aussi gérer quelques casses à bord et réparer en mer : “J’ai eu plein de petites galères, j’ai cassé mes deux lattes de corne de grand-voile, donc j’ai dû affaler ma grand-voile pour réparer, ensuite ma gaine de drisse de grand-voile qui s’est arrachée.

Un bilan très positif pour notre skipper qui a acquis des automatismes à bord, dans un contexte hors-compétition propice à l’apprentissage.

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