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Bilan après un mois de course pour l'IMOCA MACSF

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08/12/20

La course du Vendée Globe termine son premier mois. Isabelle sur l’IMOCA MACSF est désormais dans le top 10 ! L’occasion de faire un premier bilan sur cette course sans escale et sans assistance avec Isabelle et son team manager Alain Gautier.

"La mise en jambes a été extrêmement riche en tout, en émotions, en frustrations comme en découvertes. Rentrer dans la course n’a pas été facile. Je ne vois pas le temps passer. J’en suis à ma quatrième semaine de navigation et j’ai l’impression, malgré les hauts et les bas, d’être de mieux en mieux dedans. Je ne pensais pas qu’au bout d’un mois les jours défileraient aussi vite. Il n’y a pas l’ombre d’un instant d’ennui" déclare Isabelle

"Le premier mois est souvent plus facile que le mois suivant qui se déroule dans le Sud. Et pourtant on s’aperçoit que cette première partie n’a pas été si simple. Isabelle s’en est très très bien sortie. Elle est tout à fait là où l’on voudrait qu’elle soit, c’est-à-dire toujours en course avec un bateau qui, en termes de potentiel, donne entière satisfaction. Elle a dû se battre pour y arriver. Maintenant c’est une autre course qui commence. Il va falloir mettre la performance pure de côté par moments pour penser gestion du bateau et gestion de soi-même » analyse Alain Gautier, vainqueur du Vendée Globe en 1993. 

Revenons sur ce premier mois fort en émotion !

Après avoir fait face avec prudence à la tempête Thêta seulement 48h00 après le départ de la course, Isabelle poursuit son tour du monde avec le passage tant redouté du « Pot au noir » connu également sous le nom de zone de convergence intertropicale. Elle y rencontre de gros grains et effectue de nombreux changements de bords. Elle franchit malgré tout, cette zone rapidement.

Le 20 Novembre, l’IMOCA MACSF franchit l’équateur. Alors qu’elle navigue au large du Brésil, Isabelle constate une sérieuse avarie : la poulie d’écoute de son gennaker a cassé, arrachant dans son élan tout le système de balcon arrière et les filières. Elle effectue alors une réparation de fortune dans la nuit, afin de sécuriser le bateau. Elle effectue les premières réparations de construction du balcon arrière quelques jours plus tard.

Cette réparation lui permet de franchir en toute sécurité le Cap de Bonne Espérance, le premier des trois caps mythiques sur la route du Vendée Globe.

En entrant dans les Quarantièmes Rugissants où la baisse des températures se fait largement ressentir, elle apprend avec beaucoup d’émotion le naufrage de Kevin Escoffier et l’abandon de Samantha Davies.

Isabelle navigue désormais au cœur de l’Océan Indien, un véritable désert maritime où elle connait une deuxième avarie suite à un choc avec un OFNI : la perte de l’un de ses hydrogénérateur. Cela implique de faire attention à la consommation électrique, comme le chauffage par exemple, pourtant indispensable sous ces latitudes.

 

Elle poursuit sa route sur une mer très formée en se ménageant ainsi que son bateau direction le prochain objectif qui sera atteint vers le 13 Décembre, le Cap LEEUWIN.

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