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08/06/22Dimanche 12 juin 2022, le coup de départ de la deuxième édition de la Vendée Arctique sera donné. Les 25 skippers s’élanceront à bord de leur IMOCA sur un parcours inédit de 3 500 milles, soit 6 600 km. Organisée par la SAEM Vendée, société organisatrice du Vendée Globe, cette compétition constitue la première étape de qualification pour le Vendée Globe 2024.
L’idée est de gérer du début à la fin, de gérer aussi ma force et mon énergie. Je ne me pose pas trop de questions. A partir du moment où je me sens bien sur le bateau et que je fais un bel enchaînement, je suis contente. – Isabelle Joschke, skipper MACSF
Une course miroir avec le Vendée Globe
En 2020, suite aux nombreuses restrictions dues à la crise sanitaire, la société Sea to See et la classe IMOCA ont décidé de pallier l’annulation de deux compétitions réservées à la classe IMOCA en organisant une nouvelle course. Ainsi naissait la Vendée Arctique Les Sables d’Olonne, offrant une dernière chance aux skippers non qualifiés pour le Vendée Globe d'obtenir le précieux sésame et aux autres de poursuivre leur entraînement en solitaire. Avec cette deuxième édition, elle s'inscrit dorénavant dans l’agenda de la classe IMOCA.
Après une première épreuve d'exhibition, des runs de vitesse réalisés en baie des Sables d’Olonne samedi 4 juin, les 25 participants prendront le large dimanche 12 juin, depuis le ponton du Vendée Globe et traverseront le mythique chenal pour s’élancer en direction du Cercle Polaire Arctique. Ils contourneront l’Islande. En fonction des conditions météorologiques, la trajectoire de course peut évoluer jusqu’au dernier instant de la compétition. Les skippers seront confrontés à des conditions similaires à celles du Vendée Globe, une course au large sans escale ni assistance, dans les mers du Grand Nord. Les vainqueurs seront récompensés lors de la journée de remise des prix, le 26 juin prochain.
Une course inédite mais attendue par Isabelle Joschke
Isabelle Joschke, arrivée à la treizième position de la première édition, témoigne de son expérience et de ses objectifs pour la course à venir : « Je garde un super souvenir de la dernière Vendée Arctique, parce que j’avais réussi à être dans le match jusqu’à ce que la bôme casse, avec plein de conditions différentes, un peu comme sur la Bermudes. Je me suis fait plaisir, même s’il y a eu des moments très durs, comme on a traversé deux tempêtes. Et du coup mon objectif, c’est de me sentir pareil : dans le match, dans l’enchaînement. C’est une course qui nous réserve plein de situations différentes : une dépression qui passe, du vent fort, moins de vent et re-du vent fort. Ça va quand même être 15 jours de course, elle sera possiblement plus longue que les éditions précédentes. L’idée est de gérer du début à la fin, de gérer aussi ma force et mon énergie. Je ne me pose pas trop de questions. A partir du moment où je me sens bien sur le bateau et que je fais un bel enchaînement, je suis contente ».