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21/01/25Ce mardi 21 janvier 2025, à 5h04 (heure française), Isabelle Joschke, a franchi l’équateur en 15ème position du Vendée Globe. Après 71 jours, 16 heures, 2 minutes et 30 secondes de course depuis son départ des Sables d’Olonne et 14 jours, 21 heures et 1 minute depuis son passage du mythique Cap Horn, la skipper retrouve l’hémisphère Nord, marquant ainsi une étape symbolique dans son tour du monde en solitaire.
Après 70 jours en mer, je suis vraiment heureuse et au top. J’ai eu un énorme coup de mou après le passage du Cap Horn. D’un côté, j’étais ravie de sortir enfin du grand Sud, mais de l’autre, j’ai ressenti une fatigue immense et un besoin impérieux de me reposer. - Isabelle Joschke, skipper MACSF.
Cap sur le nord en mode récupération
Depuis son passage du Cap Horn le 6 janvier dernier, Isabelle Joschke a retrouvé une navigation plus sereine, malgré les contraintes imposées par la casse de son foil tribord survenue le 28 décembre 2024. « Après 70 jours en mer, je suis vraiment heureuse et au top. J’ai eu un énorme coup de mou après le passage du Cap Horn. D’un côté, j’étais ravie de sortir enfin du grand Sud, mais de l’autre, j’ai ressenti une fatigue immense et un besoin impérieux de me reposer. J’ai dû adapter la vitesse de mon bateau pour pouvoir m’octroyer ce temps », confie-t-elle.
Les conditions plus clémentes de l’Atlantique Sud ont permis à Isabelle de récupérer physiquement et mentalement. « La chaleur m’a fait un bien fou. Depuis, je savoure chaque instant », explique-t-elle. Ce retour à un certain confort de navigation a été accompagné d’une vérification complète de l’IMOCA MACSF, essentielle pour préparer la dernière partie de la course. « Malgré les problèmes que j’ai rencontrés, le bateau est paré pour attaquer cette dernière remontée vers Les Sables », précise la skipper MACSF.
Une stratégie adaptée aux contraintes de son IMOCA MACSF
Avec un bateau privé de son foil tribord, Isabelle reste lucide sur ses capacités face à ses concurrents disposant de machines pleinement opérationnelles. « Depuis le début, je garde à l’esprit de faire ma course et de ne surtout pas me calquer sur celle des autres. Je dois composer avec mes contraintes et trouver le meilleur compromis pour rentrer », explique-t-elle.
Pour l’heure, cette stratégie mesurée a porté ses fruits, lui permettant de naviguer aux côtés de skippers tels que Giancarlo Pedote, Damien Seguin ou encore Benjamin Ferré.
Vers un retour aux Sables d’Olonne
En franchissant l’équateur, Isabelle Joschke entame la dernière étape de son périple autour du globe. La route vers l’Europe s’annonce semée d’embûches. Les alizés intenses, l’anticyclone des Açores et les possibles dépressions dans le golfe de Gascogne obligeront Isabelle à déployer toute son expertise et son endurance. « C’est super de revenir dans le Nord, ça sent la maison. Mais je sais que les prochaines étapes seront complexes. Il va falloir rester concentrée », précise-t-elle.
La navigatrice reste résolument concentrée sur son objectif : boucler ce Vendée Globe en toute sécurité, dans une parfaite symbiose avec son bateau. Malgré les défis de cette ultime ligne droite, la navigatrice avance avec une énergie intacte.
Pour suivre la remontée de l’Atlantique d’Isabelle Joschke >>> cliquer ici.
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Ce lundi 6 janvier 2025, à 08h02 et 54 secondes (heure française), Isabelle Joschke a atteint le mythique Cap Horn, point le plus au sud de l’Amérique, marquant son retour dans l’Atlantique Sud. En validant ce passage clé, la skipper MACSF entame la dernière étape de ce Vendée Globe : la remontée vers les Sables d’Olonne.
Depuis plusieurs jours, Isabelle Joschke fait face à une série de problèmes techniques sur son IMOCA MACSF. Malgré des conditions de navigation difficiles, la skipper garde le moral et s’emploie à réparer et sécuriser son bateau pour poursuivre sa route vers le mythique Cap Horn.