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L'IMOCA MACSF s'entraîne en préparation de la Rolex Fastnet Race

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27/06/23
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Dans moins d'un mois, la Rolex Fastnet Race donnera le coup d’envoi de la saison nautique à bord de l’IMOCA MACSF. Depuis sa sortie de chantier, les entraînements en mer se sont multipliés, permettant au team MACSF d’optimiser les performances du bateau. Isabelle Joschke, skipper MACSF, Alain Gautier, team manager, Florian Giffrain, boat captain et Marine Viau, coordinatrice générale, font le point sur ces sorties en mer.

L’idée, c’est de multiplier les navigations longues pour pouvoir réaliser les réglages les plus précis possibles. Plus le temps de navigation est long, plus les réglages peuvent être affinés. - Marine Viau, coordinatrice générale.

À un mois de la Rolex Fastnet Race, le team MACSF travaille sur les derniers ajustements. Le programme des entraînements jusqu'au 22 juillet comprend une navigation de vingt-quatre heures et une sortie d'une journée par semaine, adaptées en fonction des conditions météorologiques. Celles-ci permettent de valider les travaux réalisés lors du chantier – notamment les panneaux solaires posés cet hiver – de tester le matériel informatique embarqué, mais aussi de mettre l’IMOCA MACSF en condition de course au large, notamment en configuration Vendée Globe.  

 

« Nous faisons en sorte d’éprouver l’IMOCA techniquement » 

 

Les navigations de 24 heures occupent une place essentielle dans le programme d'entraînement. Isabelle Joschke, skipper MACSF, explique : « Les navigations de 24h nous offrent le temps d’essayer plein de réglages différents afin d’améliorer la vitesse du bateau. Pendant ces sorties, nous faisons en sorte d’éprouver l’IMOCA techniquement pour vérifier que tout fonctionne correctement car il est ainsi plus facile d’identifier les éventuels éléments défaillants ». « L’idée, c’est de multiplier les navigations longues pour pouvoir réaliser les réglages les plus précis possibles. Plus le temps de navigation est long, plus les réglages peuvent être affinés », ajoute Marine Viau, coordinatrice générale.  

Ces sorties en mer offrent également l'opportunité d'approfondir les analyses et les vérifications techniques. Alain Gautier, team manager, explique que de nombreuses données sont collectées à bord de l'IMOCA MACSF : « Les navigations de vingt-quatre heures nous permettent de passer plus de temps en mer à analyser certains bords, certaines voiles, certaines trajectoires ». Chaque modification est enregistrée dans l'ordinateur de bord, puis analysée par un spécialiste qui fournit des conclusions précieuses. « En ce moment nous réalisons des tests sur un côté du bateau, qui n’est pas symétrique de l’autre côté. Il nous faut tirer des bords, que ce soit au près ou au portant, tester bâbord et tribord… Ces tests nous permettent de récolter des données intéressantes à analyser », précise Alain Gautier.  

 

« Prendre ses marques pour la vie à bord »  

 

Les avantages de ces navigations prolongées ne se limitent pas aux aspects techniques. Marine Viau, coordinatrice générale, souligne que les sorties en mer de vingt-quatre heures permettent de se mettre réellement en conditions de course au large : « Sur une navigation à la journée il y a souvent plusieurs personnes de l’équipe à bord. Lors des navigations longues, l’équipage est plus réduit. C’est donc une réelle mise en condition, qui permet notamment de prendre ses marques pour la vie à bord ». Florian Giffrain, boat captain, ajoute que ce type de navigation offre d’autres opportunités : « Naviguer de nuit permet de travailler sur la gestion du sommeil, qui est un aspect crucial lors des courses au large », précise-t-il. 

Pour Isabelle et son co-skipper, ces sorties en mer sont enfin l’occasion de reprendre progressivement leurs marques à bord d’un bateau exigeant. Isabelle nous en dit plus : « Les réflexes viennent avec l’habitude. Aussi, lors de nos entraînements avec Pierre, nous répétons la chronologie des manœuvres. C’est très agréable car nous sommes tous les deux raccords sur la façon de fonctionner, et prenons le temps de bien faire les choses. Pour Pierre, ces sorties sont aussi l’occasion de retrouver ses repères. Depuis que nous avons navigué ensemble en 2017, l’IMOCA a été modifié, notamment avec l’ajout de foils. Il a donc besoin de se familiariser avec le voilier, d’autant plus qu’il a connu d’autres bateaux entre temps. L’IMOCA étant taillé à ma mesure, Pierre, qui est très grand, doit prendre l’habitude de se courber sous la casquette, se familiariser avec la taille des manivelles... Les dernières conditions de navigation se sont montrées particulièrement propices pour une reprise en douceur. Maintenant que les bases sont bien établies, nous allons pouvoir naviguer dans plus de vent, un peu plus longtemps ». 

 

Les entrainements vont se poursuivre jusqu’au départ de la Rolex Fastnet Race. Dès la semaine prochaine, Isabelle Joschke et son co-skipper Pierre Brasseur, se concentreront sur la configuration en double pour préparer la première course en duo de la saison de l’IMOCA MACSF, dont le départ sera donné le 22 juillet prochain. 

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