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Quelle alimentation sur le Vendée Globe pour Isabelle Joschke ?

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14/11/24
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Quelle alimentation sur le Vendée Globe pour Isabelle Joschke ?

L’alimentation est un véritable levier de bien-être et de performance en course. Isabelle Joschke mise sur une alimentation riche et adaptée à ses besoins énergétiques pour le Vendée Globe avec des plats déshydratés réalisés avec la nutritionniste Anne-Lise Vacher Roubinet.

J’ai travaillé sur une palette de recettes pour répondre à toutes les contraintes, qui soient à la fois consistantes, nutritives et faciles à digérer - Isabelle Joschke, skipper MACSF.

Des plats déshydratés réalisés sur mesure pour Isabelle 

 

Si la lyophilisation suit une technique de séchage sous vide à partir d’un produit congelé, la déshydratation, quant à elle, applique un séchage lent à chaud à des températures comprises entre 30 et 40°, ce qui permet de conserver au maximum les valeurs nutritionnelles. Avec la nourriture déshydratée, il faut compter au minimum une heure pour réhydrater les aliments avant de pouvoir les consommer, contre 15-20 minutes seulement pour les plats lyophilisés. Mais à la fin, le goût n’est pas le même. 

En travaillant avec la nutritionniste Anne-Lise Vacher Roubinet pour ses plats déshydratés, Isabelle Joschke mise sur une alimentation riche et adaptée à ses besoins énergétiques pour le Vendée Globe. La navigatrice dispose d’un panel alimentaire varié qui l’accompagne durant toute la course. « Ce qui est impressionnant chez Isabelle, c’est sa parfaite connaissance de son corps. C’est un régal de travailler avec elle. Son alimentation est atypique. Elle est capable de me demander un plat avec du fenouil, de la réglisse et de l’anis en même temps. Nous sommes en total accord et c’est ce qui fait que nous avons cette relation si particulière. La déshydratation est un processus assez long, il demande du temps mais il garde beaucoup plus de saveurs que le lyophilisé et conserve une part de vitamines. Isabelle a pris le départ du Vendée Globe avec des plats uniques que nous avons concoctés ensemble », confie Anne-Lise Vacher Roubinet.  

 

L’alimentation, source de plaisir même en mer 

 

Isabelle a également pensé ses appétences, afin de continuer à prendre du plaisir dans son assiette, même en mer. « Je me suis rendu compte lors de mon premier Vendée Globe que mes envies alimentaires en mer n’étaient pas du tout les mêmes qu’à terre. Il a fallu que je réfléchisse vraiment à ce qui me fait plaisir en mer. Les différentes latitudes et climats vont également conditionner mes envies. J’ai travaillé sur une palette de recettes pour répondre à toutes les contraintes, qui soient à la fois consistantes, nutritives et faciles à digérer » souligne Isabelle.  

A côté de ces plats préparés, la navigatrice a emporté des portions de féculents (semoule, sarrasin, riz, avoine, pâtes…), des conserves et une grande quantité de « snacks » (barres de céréales, fruits déshydratés, pâtes de fruits « maison », muffins…). Grande amatrice d’œufs, Isabelle en a embarqué près de 60 ! Ces derniers sont rangés à l’abri des chocs dans un compartiment spécifique, au niveau de la zone de vie, côté tribord. De l’autre côté, on retrouve un espace molletonné dédié aux fruits et légumes. Afin d’organiser au mieux les repas, tous les produits en vrac (céréales, fruits secs…) ont été mis sous vide en respectant un grammage précis correspondant aux besoins nutritionnels de la skipper. 

« Isabelle a même prévu ses repas en fonction des étapes du parcours. Par exemple, dans les mers du sud, elle fera le plein de plats contenant des aliments à la fois réconfortants et réchauffants. Au moment du départ, Isabelle est partie également avec 5 à 6 jours de produits frais » explique Julie Toulorge, coordinatrice générale. 

 

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