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Rolex Fasnet : défi double pour Isabelle Joschke et Fabien Delahaye

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04/08/21
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Rolex Fasnet : défi double pour Isabelle Joschke et Fabien Delahaye

Le 8 août, Isabelle Joschke et Fabien Delahaye s’élanceront à l'assaut de la redoutée Rolex Fasnet Race, à bord de l’IMOCA MACSF. Un challenge autant qu’une mise à l’épreuve pour la skipper MACSF et son co-skipper. Après une courte période de break, suivi d’entraînements en binôme, les deux professionnels de la voile attendent beaucoup de la première compétition de la saison : rôder leurs manœuvres et affiner leur travail d’équipe, mais surtout, se préparer à la Transat Jacques-Vabre.

Le double c’est toujours un peu pareil. Il faut que chacun soit capable de mener le bateau en solitaire. Quand l’un dort, l’autre doit être capable de le régler tout seul. - Isabelle Joschke

La Rolex Fastnet, un premier galop d’essai 

Après des semaines d’entraînement, le duo s’apprête à mettre le cap au Nord depuis Solent pour leur première compétition ensemble, avec toujours, la Transat Jacques-Vabre en ligne de mire. Ils suivront la côte sud de l'Angleterre, le Devon et les Cornouailles jusqu’au Fastnet Rock, situé au sud-ouest de l'Irlande. Après avoir contourné le célèbre rocher et son phare mythique, ils iront au sud, en passant auprès de Bishop Rock, une île au sud-ouest de l’archipel des Scilly. Puis, tout droit vers Cherbourg-en-Cotentin. 

Pour Isabelle et Fabien, la Rolex fastnet Race, qui nécessite des compétences de navigation côtière et offshore, constitue une préparation de choix. Organisée par le Royal Ocean Racing Club une fois tous les deux ans, au départ de Cowes, c’est la première fois que la course s’achèvera en France, côté Normand, à Cherbourg. Tout aussi inédit, le parcours sera plus long, estimé à 695 milles nautiques. 

« À mes yeux, la première difficulté est le départ de la course et la sortie du Solent. Au début, c’est un parcours côtier, il y a énormément de manœuvres et de croisements de bateaux de types différents avec bien sûr pas mal de courant, car on est dans la Manche. On est donc très souvent obligé de virer de bord ou d’empanner. Or, nos bateaux ne sont pas conçus pour faire des régates au contact avec les foils, le mât qui tourne, les ballasts. On aura quantité de choses à gérer. Ensuite, on va en mer d’Irlande, on sait que cela peut être chaud si on se retrouve pris dans une grosse dépression. Ce qui est génial, c’est que cette course va beaucoup nous apporter au niveau des manœuvres, de la gestion des courants et des trajectoires. C’est un exercice très excitant et super intéressant aussi pour la stratégie. Cette compétition va nous donner une expérience hyper solide pour la suite. », résume Isabelle. 

 

Démarrer une nouvelle histoire post Vendée-Globe 

Parmi les quatorze équipages en classe IMOCA, la navigatrice retrouvera d’anciens concurrents du Vendée Globe 2021, Charlie Dalin, Jérémie Beyou, Sam Davies, Damien Seguin ou encore Alex Thomson. Les IMOCA sont attendus sur la ligne d’arrivée à partir du 10 août, soit après les Ultimes et multicoques de la classe MOCRA et avant les leaders en Class40 et Figaro. 

Isabelle s’enthousiasme : “Cette compétition est l’occasion de tourner la page du Vendée Globe, qui aura été l’épreuve la plus marquante de mon parcours. Repartir en double, sur un parcours semi-côtier, c’est démarrer une histoire qui n’a plus rien à voir avec la grande solitude que j’ai pu connaître cet hiver. Sur cette course, je serai secondée par Fabien Delahaye, qui sera aussi mon co-skipper sur la Transat Jacques Vabre 2021. La Rolex représente une bonne répétition générale avant de nous élancer sur le parcours de la route du café. Cela va nous permettre de tester notre binôme en mode course”

D’ailleurs, le duo d’Isabelle a eu l’occasion de se mesurer à l’équipage de Samantha Davies en entraînement, sur des parcours de 24 heures : « Manœuvrer en solitaire ou à deux, ce n’est pas du tout le même exercice. Quand on est seul, on sait qu’il ne faut pas se précipiter, que l’on va devoir s’économiser. Tandis que quand on est deux sur le pont, on doit réussir à être le plus rapide possible. Cela demande d’être au point en termes d’organisation », explique Isabelle. 
 

Une course qualificative pour la Transat Jacques-Vabre 

L’épreuve phare de la course au large est aussi synonyme de qualification pour la Transat Jacques-Vabre. Isabelle et Fabien comptent donc profiter de la course pour engranger des points au championnat IMOCA en vue de la route du café qui s’élancera du Havre, le dimanche 7 novembre 2021. 

D’ici là, le programme sportif de la skipper MACSF est déjà bien rempli. Après la Rolex Fasnet, le calendrier du team MACSF prévoit le Défi Azimut en septembre. 

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