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Transat Jacques Vabre : un départ musclé pour l’IMOCA MACSF

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08/11/21

Transat Jacques Vabre : un départ musclé pour l’IMOCA MACSF

Dimanche 7 novembre, à 13h27, Isabelle Joschke et son co-skipper, Fabien Delahaye, ont franchi la ligne de départ de la quinzième édition de la Transat Jacques Vabre. Aux côtés de 21 concurrents dans la classe IMOCA, soutenus par de nombreux supporters et collaborateurs MACSF, le duo a pris le large en direction des Antilles, à l’assaut d’un parcours rythmé de 5 800 milles.

En naviguant en double, on pourra pousser le bateau un peu plus loin, mettre davantage d’engagement pour approcher ses limites. Là, on est dans le sportif, avec un état d’esprit vraiment différent de celui du Vendée Globe. - Isabelle Joschke, skipper MACSF.

Les dernières minutes avant le départ  

Quatre minutes avant le lancement de l’emblématique course au large, le team technique a quitté le bateau pour permettre à Isabelle et Fabien de franchir la bouée de départ à pleine vitesse. Deux Pilatus, PC-21 de l’armée de l’air survolaient la flotte pour accompagner le début de cette compétition. Élancés sur une mer agitée par la houle et encouragés par un vent allant de quinze à vingt nœuds, les deux skippers se sont dirigés au près direction la bouée d’Étretat. 

Avant d’embarquer pour quitter le bassin Paul Vatine, Fabien Delahaye se confiait sur ses ambitions : « Il y a beaucoup de bateaux au potentiel similaire (Prysmian Group, Nexans-Art et Fenêtres, Initiatives Cœur, Maître Coq, etc.). Ils représentent un objectif pour nous. Les mettre derrière nous sera un challenge ».  

Isabelle ajoutait : « On a toujours peur de la casse sur un foiler. En naviguant en double, on pourra pousser le bateau un peu plus loin, mettre davantage d’engagement pour approcher ses limites. Là, on est dans le sportif, avec un état d’esprit vraiment différent de celui du Vendée Globe ». 

 

24 heures après le départ  

Lors des premières heures de course, une météo incertaine et la présence de creux de deux mètres ont obligé le duo à ralentir. En attendant la renverse de courant pour retrouver une vitesse de progression agréable, ils redoublent d’efforts et de stratégie. Challengés dès l’ouverture de la course par des conditions de navigation plutôt sportives et instables, Isabelle et Fabien devront repousser leurs limites.  

 

La suite du parcours  

Après avoir franchi la ligne de départ puis enroulé la bouée d’Étretat, Isabelle et Fabien sortiront de la Manche. Ensuite, le duo traversera le Golfe de Gascogne, puis le Cap Finisterre, où il bénéficiera des alizés, un vent régulier soufflant du Nord-Est au Sud-Ouest, à la pointe des Canaries. Ensuite, direction l’archipel brésilien de Fernando de Noronha  avant de rejoindre la Martinique. Les deux skippers sont attendus dans une vingtaine de jours pour boucler l’objectif numéro un de leur saison : la Route du Café. 

 

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