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Défi Azimut : Isabelle Joschke et Alain Gautier font équipe

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14/09/21
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Défi Azimut : Isabelle Joschke et Alain Gautier font équipe

Dernière compétition avant la Transat Jacques Vabre, Isabelle Joschke et son team manager Alain Gautier se préparent à naviguer ensemble, à bord de l’IMOCA MACSF, pour affronter l’épreuve des 48 heures de la onzième édition du Défi Azimut. Après une première course en double, lors de la Monaco Globe Series en 2018, les deux skippers nous confient le plaisir de courir à nouveau ensemble.

Comme pour toute navigation, la principale attente est de se faire plaisir, donner le meilleur de soi et engranger le plus d’infos possible pour préparer la course suivante. - Alain Gautier, Team manger et co-skipper d’Isabelle Joschke sur le Défi Azimut.

Isabelle, comment appréhendes-tu le changement de coéquipier pour le Défi Azimut ?  

Isabelle : Lorsque j’ai proposé à Fabien de partir avec moi sur la Transat Jacques Vabre, je connaissais ses contraintes et son planning et je savais qu’il ne serait pas disponible à la mi-septembre. C’était donc une évidence de proposer à Alain de courir le Défi Azimut avec moi. Nous naviguons souvent ensemble en entraînement et nous avons également couru plusieurs fois ensemble. La contrainte de Fabien nous donne l’occasion de remettre ça et cela me fait très plaisir.  

  

Pouvez-vous nous parler de votre dernière expérience de course en double ?  

Isabelle : C’était la Rolex Fastnet Race, avec Fabien, une belle course de rodage pour notre duo qui n’avait encore jamais couru ensemble. J’ai été particulièrement impressionnée par le départ et la sortie du Solent, car le vent soufflait très fort. C’était très sportif et parfois un peu chaud !  

Alain : Ma dernière course en double était la Monaco Globe Series en mai 2018 avec Isabelle. Nous naviguions sous les couleurs de Monin. Outre le très bon résultat, une deuxième place, c’est surtout l’ensemble de la course qui est un excellent souvenir. Naviguer avec Isabelle est toujours très agréable et ce parcours en Méditerranée entre Monaco, la Corse, la Sardaigne et Porquerolles a été très intense.   

 

Comment vous êtes-vous préparés ?  

Isabelle : Alain navigue souvent en entraînement et en convoyage avec nous. Il connaît très bien le bateau. Il était d’ailleurs mon remplaçant officiel en cas de défaillance sur le Vendée Globe. En septembre, nos entraînements ont pour but de retrouver nos mécanismes en double, car chaque duo fonctionne différemment.   

Alain : Notre préparation est minime, car la priorité, cette année, est la préparation pour la Transat Jacques Vabre qu’Isabelle fera avec Fabien. Nous avons donc fait quatre belles sorties pendant ce mois de septembre.  

Les navigations en double effectuées l’an passé, pendant la préparation du Vendée Globe, m’ont permis de bien connaître le bateau. Je ne suis pas du tout inquiet pour ces 48 heures avec Isabelle. C’est plus physiquement qu’il faut que je sois vigilant, car ces IMOCA à foils sont vraiment “sauvages”.  

  

Avez-vous une idée de la stratégie que vous allez adopter pour le Défi Azimut ?  

Isabelle : Pour l’Azimut, l’idée est de rester en mode préparation pour notre objectif de la saison, la Transat. Nous naviguerons du mieux possible mais l’idée est surtout de répondre aux questions que nous nous sommes posées avec Fabien pour cette dernière ligne droite, sur les choix de voile ou l’utilisation des foils dans certaines conditions.  

Alain : La stratégie sera définie le jour du départ, selon les dernières infos météo. Ce sera plutôt le travail d’Isabelle. La seule stratégie que je puisse mettre en avant est “never give up” ou en français, “on ne lâche rien”.  

  

Quelles sont vos attentes par rapport à cette compétition ?   

Isabelle : A bord d’un l’IMOCA, nous avons peu l’occasion de nous confronter en flotte. Il y a beaucoup de préparation, d’entraînements, mais les compétitions sont rares. C’est donc une belle occasion de valider la vitesse et les réglages du bateau, de reprendre un départ en IMOCA et de se dépasser sur un format vraiment sympa de 48 heures de course.  

Alain : Comme pour toute navigation, la principale attente est de se faire plaisir, donner le meilleur de soi et engranger le plus d’infos possible pour préparer la course suivante. Nous échangerons d’ailleurs beaucoup avec Isabelle sur les modifications auxquelles nous pensons pour faire évoluer notre MACSF. 

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