Une expérience hors du commun  

C’était un week-end de Pentecôte pas comme les autres pour ces 85 étudiants… Issus des grandes écoles et université de toute la France, ils se sont donné rendez-vous à Quiberon pour prendre part au Défi des Midships, unique compétition étudiante sur voiliers classiques.  

Certains d'entre eux étaient déjà des marins expérimentés, tandis que d'autres découvraient la voile pour la première fois : « Je n’avais jamais fait de voile avant, c’était la première fois que je tenais des bouts entre mes mains », raconte Mathieu, étudiant en pharmacie. « C’était compliqué au début. On a mis une demi-heure à essayer de faire des nœuds de chaise. Je pense que la première fois qu’on a viré de bord on s’y est repris à quatre fois mais à la fin ça a bien roulé. On a pu tout essayé et notre skipper a fait en sorte qu’on puisse toucher à tout, qu’on puisse aller sur chaque poste. C’était une belle découverte ! », ajoute Coralie, étudiante en pharmacie. 

Pendant ces trois jours de compétition en mer, sous un soleil radieux et avec des conditions de navigation exceptionnelles, nos Midships ont brillé par leur esprit sportif et leur bonne humeur. Parmi les dix équipages d’étudiants en santé présents, cinq ont réussi à se hisser dans le top 10.  

Partager la passion de la voile 

Créé par le Yacht Club Classique, le Défi des Midships a été pensé pour offrir l’opportunité à des jeunes de naviguer sur des bateaux d’exception, tout en créant un moment propice au partage avec des armateurs passionnés : « C’était une très belle édition, dans l’esprit de ce qu’on a toujours voulu faire, c’est-à-dire partager avec les jeunes générations afin qu’ils puissent naviguer sur des bateaux patrimoines, dont la plupart sont des objets uniques et qui demandent beaucoup de soin. On a eu le plaisir d’accueillir à bord des jeunes gens qui ont les yeux écarquillés, qui n’avaient même pas eu l’idée de monter sur des bateaux de cette qualité avant. Ça s’est très bien passé ! », explique Pierre-Loïc C. président d’honneur, initiateur du Défi des Midships et skipper du Griffon.  

La formule de la régate est simple, chaque équipage est placé sous l’aile d’un skipper le temps d’un week-end pour être initié à la voile, apprendre la navigation sur ces bateaux atypiques, découvrir leur histoire et même dormir à bord !  Didier, skipper du Séléné, raconte : « J’ai accepté de participer au Défi des Midships parce que j’aime les événements nautiques, voir des bateaux, rencontrer de nouveaux équipiers, surtout des jeunes avec lesquels mon rôle est plus amusant. C’est également l’occasion d’un véritable partage d’expérience, je leur apprends des choses et ils ont l’air d’apprécier. En plus, les conditions sont extraordinaires, que demander de plus ? ». 

Si l’événement a fait l’unanimité parmi les étudiants, il semble également avoir éveillé quelques vocations : « J’aimerais refaire de la voile par la suite ! C’était une belle première expérience, on n’avait pas forcément eu d’opportunités de naviguer auparavant. Notre skipper a été formidable, il a beaucoup transmis de sa passion, avec patience, donc on a beaucoup aimé. », témoigne Coralie. « Je pense que je referai de la voile. Parce que je n’avais pas forcément d’affinité pour cette discipline à l’origine et le fait de le faire entre copains, que ce soit un défi d’étudiants, ça m’a vraiment motivé. Et maintenant, avec quelques bonnes pratiques et un peu de vocabulaire, je me sentirais plus légitime », ajoute Mathieu.  

Accompagner les professionnels de santé, à terre comme en mer 

Partenaire pour la troisième année consécutive du Défi des Midships, la MACSF est fière d'avoir offert l’opportunité à de futurs professionnels de santé de naviguer, pour la première fois pour certains, à bord de voiliers classiques. Au même titre que de permettre à des équipages féminins de professionnelles de santé de participer au Spi Ouest-France (la plus grande régate de voiliers habitables d’Europe), le Défi des Midships permet d'offrir à une autre population, les étudiants en santé, l’occasion de naviguer et de s’intéresser à la voile. 

L’engagement dans la voile du groupe n’est d’ailleurs pas passé inaperçu : « Il paraît que la MACSF recrute des équipages féminins… », plaisante Julie, étudiante en psychiatrie, déjà motivée pour le prochain Spi Ouest-France avec la MACSF.