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Isabelle Joschke met le cap sur le Vendée Globe 2024

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16/02/24
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Isabelle Joschke met le cap sur le Vendée Globe 2024

Le 10 novembre prochain, Isabelle Joschke prendra le départ de son second Vendée Globe. Malgré les obstacles rencontrés lors de sa première participation, la détermination de la skipper MACSF n'a fait que croître au cours des trois dernières années. Invitée à la convention organisée par son sponsor, la MACSF, et entourée de l'ensemble de ses collaborateurs, la navigatrice s’est confiée sur son expérience de l’Everest des mers, sa préparation et ses ambitions pour son prochain tour du monde.

Ça n’a pas été facile de choisir d’y retourner, ça a été un chemin en soi. Et je crois que j’y retourne d’autant plus volontiers parce que je me suis posée toutes les bonnes questions et que je sais pourquoi je le fais. Je sais que ça vaut le coup. J’ai l’impression d’avoir encore plus envie d’y aller qu’en 2020. – Isabelle Joschke, skipper MACSF

Un premier tour du monde éprouvant 

 

Pour Isabelle Joschke, le Vendée Globe aura été une aventure de hauts et de bas. Bien que des problèmes techniques l'aient contrainte à abandonner dans l'Atlantique sud, elle retient surtout la satisfaction d'avoir relevé ce défi sportif et humain hors norme : « Il y a eu des moments très difficiles et il y a eu des moments très beaux. Globalement, je dirais que le début a été compliqué sportivement, que j’ai réalisé une super performance dans les mers du sud et que ça m’a donné une grande confiance en moi pour la fin de course. Mais tout cela a été jalonné de problèmes techniques, du premier au dernier jour. J’ai dû déclarer forfait alors que j’étais encore dans l’Atlantique sud. Il y a eu des grandes déceptions mais ce qui est étrange, c’est que ce n’est pas ce que je retiens. Ce que je retiens, c’est la performance que j’ai réalisée et tout ce que j’ai appris. Je retiens l’arrivée, qui était un grand moment. J’ai réalisé tout ce qui avait été accompli le jour de l’arrivée aux Sables-d’Olonne. Et j’en retire plein d’enseignements et l’envie de repartir avec d’autres objectifs », confie la navigatrice.  

 

Motivation décuplée, préparation intensifiée 

 

Isabelle admet que la décision de repartir pour un nouveau tour du monde n'a pas été prise à la légère. Elle déclare : « Ça n’a pas été facile de choisir d’y retourner, ça a été un chemin en soi. Et je crois que j’y retourne d’autant plus volontiers parce que je me suis posée toutes les bonnes questions et que je sais pourquoi je le fais. Je sais que ça vaut le coup. J’ai l’impression d’avoir encore plus envie d’y aller qu’en 2020. Je me suis préparée sur tous les points difficiles, j’ai identifié plein d’axes d’amélioration et j’ai orienté ma préparation là-dessus. Je vais partir beaucoup plus préparée, à tout point de vue »

Ayant déjà affronté les mers du sud, la skipper se sent plus confiante physiquement et mentalement. Sa préparation met l'accent sur la gestion de son énergie et un bateau minutieusement préparé. Isabelle explique : « Le bateau va partir beaucoup plus préparé et ça me donne beaucoup de confiance parce que partir avec un bateau prêt c’est toute l’énergie qu’on ne va pas dépenser sur l’eau pour réparer. Mon équipe a pu se concentrer sur les détails de la préparation. Ce qu’on veut, c’est un bateau qui tienne, jusque dans les petits détails, et que la vie à bord soit plus confortable ». 

Concernant sa préparation physique, la navigatrice confie se concentrer sur sa résistance aux conditions en mer. Pilates, endurance, et bains froids sont au cœur de son programme pour renforcer son corps face aux chocs constants.  

 

Objectif Vendée Globe 2024 

 

Isabelle vise haut pour le prochain Vendée Globe. La skipper souhaite reproduire sa performance sportive de 2020, tout en prenant sa revanche sur les aléas techniques qui l’ont contrainte à l’abandon : « Pour moi, l’objectif c’est clairement de faire aussi bien sportivement que ce que j’ai fait dans les mers du sud lors du précédent Vendée Globe. C’est aussi de faire bien en me faisant plaisir, de le vivre mieux. J’ai vu au cours des deux dernières saisons que je pouvais terminer dans le top 10 et je pense que c’est possible pour moi de le viser. Evidemment sur un Vendée Globe, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer, mais mon phare, c’est ça », déclare Isabelle.  

 

Pour l’heure, la navigatrice s’accord une période de repos bien méritée avant la reprise des entraînements et l’ouverture de la saison nautique 2024, avec la Transat CIC, dont le départ sera donné le 28 avril à Lorient.  

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