Articles
20/09/23Voici la dernière recrue du team Voile MACSF ! Julie Toulorge a pris la suite de Marine Viau dans le rôle de coordinatrice de l’équipe. Après avoir évolué dans différents secteurs tels que l’aviation, l’hôtellerie et la grande distribution, elle a décidé de poser ses valises à Lorient et de se lancer dans une aventure qui l’attirait depuis longtemps : celle des grands voiliers et de la course au large.
J’ai toujours baigné dans l’univers de la voile et de la course au large. Je suis originaire de Cherbourg, une ville où la mer et les bateaux sont très présents. Par ailleurs, mon mari était skipper et j’ai vécu plusieurs courses à travers lui, par procuration disons. - Julie Toulorge, coordinatrice générale du team Voile MACSF
Enfant, quel métier rêvais-tu d’exercer « quand tu serais grande » ?
Vétérinaire ! Mais uniquement pour les vaches (rires) ! Plus sérieusement, je voulais travailler auprès des animaux de la campagne et certainement pas en ville. Cet objectif professionnel m’a suivi jusqu’à mes 11 ans. Puis en grandissant, j’ai réalisé que les matières scientifiques n’étaient pas vraiment mon fort. Exit le métier de véto ! Comme j’aimais bien parler avec les gens, je me suis assez naturellement orientée vers une école de commerce, au Havre. Très portée sur les langues, j’ai passé une année en Angleterre lors de mon Master en commerce international.
Peux-tu revenir sur les différentes étapes de ta carrière ?
J’ai vécu des expériences diverses dans des secteurs d’activité variés, mais en suivant toujours le même fil conducteur, à savoir le management et l’encadrement d’équipe. J’ai tour à tour évolué dans le domaine de l’aérien, de l’hôtellerie (à la direction d’un établissement) et dans la grande distribution, en participant à l’ouverture d’un magasin Leroy Merlin en tant que cheffe de secteur et membre du comité de direction. Puis, il y a cinq ans, après plusieurs années passées en région parisienne et à Cherbourg, ma ville natale, j’ai posé mes valises en Bretagne pour gérer une recyclerie avec Emmaüs. J’étais dans une période où j’avais besoin de renouer avec l’aspect social et besoin de tendre la main.
Quel a été le déclic qui t’a amenée à travailler dans le monde de la voile ?
J’ai toujours baigné dans l’univers de la voile et de la course au large. Je suis originaire de Cherbourg, une ville où la mer et les bateaux sont très présents. Par ailleurs, mon mari était skipper et j’ai vécu plusieurs courses à travers lui, par procuration disons. Ma dernière expérience de navigation remonte à une transatlantique que j’ai faite il y a plus de 10 ans, lors d’un convoyage sur un catamaran. Quoi qu’il en soit, ce milieu m’a toujours fascinée. Alors, à l’aube de mes 45 ans, je me suis dit : « pourquoi pas en faire mon métier » ? Avec Marine, qui a occupé le poste de coordinatrice générale pour le team Voile MACSF avant moi, on se connaissait grâce à quelques amis communs. C’est justement lors d’une soirée entre amis que j’ai eu vent du départ de Marine, et de la disponibilité du poste. Le lendemain, je l’appelais pour prendre quelques renseignements et j’ai rencontré l’équipe dans la foulée. Tout s’est fait très vite finalement : un bel alignement de planètes ! J’ai pris mes fonctions le 17 août dernier, en bénéficiant de l’accompagnement de Marine sur trois jours de passation. C’était une formation intense, avec beaucoup de paramètres et de subtilités à intégrer.
En ce moment, quelle est ta mission sur le chantier de l’IMOCA MACSF ?
Cela fait un peu plus d’un mois que j’ai rejoint l’équipe et je continue de prendre mes marques dans mon nouvel environnement de travail. Je pose beaucoup de questions à l’équipe, afin de bien comprendre les rouages des chantiers, de la préparation des courses, des habitudes de fonctionnement… Tout le monde est très patient et pédagogue avec moi, c’est super agréable. Ces dernières semaines, j’ai beaucoup travaillé sur l’organisation du Défi Azimut et de la Transat Jacques Vabre, finalisé des démarches administratives diverses et variées et commencé à préparer avec l’équipe le conteneur qui partira pour Fort-de-France, en Martinique. Heureusement, face à beaucoup de sujets nouveaux, à l’instar de tous les aspects techniques du bateau, je peux faire l’analogie avec les précédentes missions de gestion de projet et de management que j’ai pu mener au cours de ma carrière.
Quels sont tes passe-temps en dehors du boulot ?
J’aime les plaisirs simples, passer du temps avec mes amis, ma famille, mes enfants. Mon temps libre, je le vis le plus souvent possible au grand air, en profitant de la plage et de sorties en paddle, tant que la météo bretonne le permet encore !
Ton dernier coup de cœur ?
J’ai littéralement A-DO-RÉ la série Daisy Jones ans the Six. Il me semble que son histoire a été inspirée d’un livre, racontant la naissance et la vie d’un groupe de rock stars dans les années 1970. L’actrice principale est la fille de Lisa Marie Presley, qui n’est autre que la fille du King, Elvis Presley. Les acteurs, qui ne sont pas chanteurs de métier, interprètent toutes les chansons de la série et livrent une performance assez incroyable !
Articles en relation
Difficile de résumer son parcours en quelques lignes ! Cela fait trente-cinq ans qu’Alain Gautier évolue dans le monde de la course au large, avec une expérience multi-formats et multi-supports (Figaro, IMOCA, Orma, Class40, etc.), vécue en solitaire ou en équipage, en tant que marin, team manager, consultant technique ou sécurité. Depuis 2016, il occupe le rôle de team manager aux côtés d’Isabelle Joschke dans le cadre de son projet IMOCA. Rencontre.
Issu d’une formation en conception industrielle, Pierre a rapidement entamé sa reconversion pour s’orienter vers la préparation des voiliers de course au large. Après avoir fait ses gammes sur le bateau familial, il a travaillé pour des Class40, Mini 6.50 et Figaro avant de rejoindre l’équipe technique de l’IMOCA MACSF, au début de l’année 2022.