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22/03/23Issu d’une formation en conception industrielle, Pierre a rapidement entamé sa reconversion pour s’orienter vers la préparation des voiliers de course au large. Après avoir fait ses gammes sur le bateau familial, il a travaillé pour des Class40, Mini 6.50 et Figaro avant de rejoindre l’équipe technique de l’IMOCA MACSF, au début de l’année 2022.
Depuis que je suis petit, je navigue sur des voiliers avec mes parents. Je me souviens que nous partions de Moëlan-sur-Mer en direction de Groix, des Glénans, de Belle-Île... Entre mes 7 et mes 9 ans, nous avons habité trois ans en Guadeloupe. Nous avions un catamaran là-bas et en avons profité pour faire le tour des Antilles. J’en garde de supers souvenirs !
Enfant, quel métier rêvais-tu d’exercer « quand tu serais grand » ?
Je me souviens que je voulais devenir astronaute quand j’avais six ou sept ans. C’était un métier qui me faisait rêver, l’espace étant synonyme de liberté. J’ai certainement dû être influencé par certains films ou reportages que j’ai vus quand j’étais petit. En grandissant, j’ai changé d’idée, en envisageant de devenir cuisinier sur des bateaux de croisière.
Quel a été le déclic qui t’a amené à travailler dans le monde de la voile ?
Depuis que je suis petit, je navigue sur des voiliers avec mes parents. Ils avaient un Berny Cat, un bateau récent avec un vieux grément, et un First 265, qui est un petit bateau de croisière parfait pour aller dans les îles. Je me souviens que nous partions de Moëlan-sur-Mer en direction de Groix, des Glénans, de Belle-Île... Entre mes 7 et mes 9 ans, nous avons habité trois ans en Guadeloupe. Nous avions un catamaran là-bas et en avons profité pour faire le tour des Antilles. J’en garde de supers souvenirs ! Donc je baigne dans le monde de la voile depuis longtemps ! Mais finalement, je dirais que le déclic a eu lieu quand j’ai commencé à pratiquer la planche à voile à Brest de manière plus assidue, au sein du club des Crocodiles de l’Élorn. Lors de mes entraînements, j’étais entouré de bateaux et ça m’a donné envie de bricoler dessus ! J’ai naturellement fait mes premières armes sur le bateau familial.
Peux-tu revenir sur tes précédentes expériences dans le monde de la course au large ? Depuis combien d’années côtoies-tu ce milieu ?
Cela fait deux ans que je travaille dans ce milieu. Je suis initialement issu d’un BTS Conception Programme Industriel, car j’envisageais au début de travailler en bureau d’études sur de gros chantiers. A la suite de l’obtention de mon diplôme, j’ai travaillé quelques mois dans l’industrie agricole. Une expérience de courte durée, car je me suis rapidement rendu compte que ce métier n’était pas fait pour moi ! Je me suis donc inscrit à une formation de préparateur course au large à Lorient sur 4 mois. Fort de ce nouveau bagage, j’ai travaillé chez Time for Ocean, puis pour le navigateur Jean Pierre Dick (sur le JP54) et pour un Class40. Durant ces quelques mois, j’ai convoyé des Class40, Mini 6.50, Figaro… Et puis un beau jour, ma formatrice m’a dit qu’Alain Gautier recherchait un préparateur supplémentaire au sein du team Voile MACSF. J’ai sauté sur l’occasion, et me voilà !
En ce moment, quelle est ta mission sur le chantier de l’IMOCA MACSF ?
En ce moment je fais pas mal de composites et donne un coup de main sur divers dossiers : fixation des supports électroniques, retouches de peinture…
Quels sont tes passe-temps en dehors du boulot ?
J’adore naviguer et faire du surf dans le coin ! Je navigue beaucoup à l’ENVSN de Quiberon en ce moment, en Moth à foil et en planche à voile. En parallèle, je sors aussi faire de belles balades à vélo du côté de Guidel, Moëlan-sur-Mer, Clohars-Carnoët, Pont-Aven…
Quel est ton meilleur souvenir avec le team MACSF ?
Étant arrivé il y a un an environ au sein du team, je dirais que mon meilleur souvenir jusqu’ici est la Vendée Arctique, qui s’est déroulée mi-juin 2022 aux Sables d’Olonne. C’était vraiment chouette de découvrir la ville avant le Vendée Globe 2024, d’assister à la grande parade des skippers. Il y avait beaucoup de monde et une belle ambiance. C’était ma deuxième course avec l’équipe, juste après la Guyader Bermudes 1000 Race de mai 2022.
Tes derniers coups de cœur (film, série, chanson, spectacle…) ?
J’ai adoré Babylon, avec Brad Pitt et Margot Robbie. C’est un film très spécial, vivant et sophistiqué, qui traite des débuts du cinéma à Hollywood et de la folie de ces années. Je pense qu’il ne plaira pas à tout le monde, mais moi j’ai adoré !
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Dernière recrue de l’équipe technique, Rémi a rejoint le team Voile MACSF en tant que préparateur polyvalent en septembre 2022. Après une longue expérience sur les chantiers de bateaux de plaisance, il s’est réorienté vers la course au large en 2018, d’abord en Class 40 puis en IMOCA. Loin d’être novice en la matière, ce globe-trotteur a parcouru les mers et les océans du monde pendant près de sept ans avant de venir poser ses valises à Lorient.