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L’alimentation, un levier de performance pour Isabelle Joschke

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18/11/22
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L’alimentation, un levier de performance pour Isabelle Joschke

A terre comme en mer, une alimentation équilibrée et énergisante est essentielle pour Isabelle Joschke. A l'occasion de la Route du Rhum, la skipper MACSF s'est offerte un avitaillement de qualité, composé de plats préparés par Benjamin Larue, chef cuisinier et Eric Guérin, chef étoilé. Avec ce menu digne d'un grand restaurant, adapté à ses goûts et à ses besoins, la skipper montre que même en compétition, il est possible de conjuguer plaisir et performance.

L’alimentation influence la performance, c’est évident. Mais pour pouvoir la mesurer, il faut bien se connaître. - Isabelle Joschke

Des petits plats de grands chefs pour performer sur la Route du Rhum 

 

Isabelle Joschke_Benjamin Larue_La mare aux oiseaux_Route du Rhum 2022_Voile MACSF

 

Pour la Route du Rhum 2022, Isabelle Joschke a mis les petits plats dans les grands. La navigatrice a emporté à bord de l’IMOCA MACSF des repas préparés par Benjamin Larue, chef cuisinier et Eric Guerin, chef étoilé du restaurant La Mare aux Oiseaux. Au menu : riz sardine, tajine de pigeon, pad thaï crevettes, couscous de chanvre, homard... Au total, une quinzaine de repas pour faire le plein de forces et de saveurs pendant la course. 

Pour Benjamin Larue, travailler avec des skippers est autant un plaisir qu’un challenge : “C’est un plaisir pour nous de travailler avec des skippers, parce que nous avons un rôle très important à jouer. Nous sommes un peu le carburant du bateau. S’il n’y a pas de vent le bateau n’avance pas, mais si le marin n’a pas de force, le bateau n’avance pas non plus”. 

Saveurs et performance sont les maîtres mots de la collaboration entre la skipper MACSF et les chefs de La Mare aux Oiseaux : “Nous adorons cette relation avec le skipper, notamment avec Isabelle parce que c’est vraiment une relation de confiance où chacun partage ses idées. Et quand on voit les performances qu’elle fait c’est hyper important pour nous de la suivre et de lui préparer des bons repas. Notre objectif c’est que le repas en mer soit un plaisir et pas simplement une contrainte”, ajoute Benjamin Larue.  

Attentif aux besoins nutritionnels d’un skipper en compétition, il précise : “Nos repas sont adaptés aux sportifs de haut niveau parce que nous équilibrons les recettes. Nous sommes attentifs dans la préparation des repas et surtout dans la sélection des produits. Nous équilibrons chaque repas avec des légumes, des protéines et un féculent. Nous ne mettons jamais de beurre, très peu de crème. Nous préparons des repas caloriques pour que le skipper puisse avoir de l’énergie mais qui ne soient ni gras, ni indigestes”. 

 

Toute l’année, priorité à une alimentation équilibrée 

 

Pour un sportif de haut niveau, l’hygiène de vie est une seconde nature : un équilibre qu’Isabelle établit entre l’énergie dépensée au cours des entraînements et des compétitions et celle gagnée dans son alimentation quotidienne.  

“L’alimentation influence la performance, c’est évident. Mais pour pouvoir le mesurer, il faut bien se connaître. A terre, bien manger permet de gagner en vitalité et d’être solide pour mieux endurer plus tard l’effort et la privation de sommeil. J’essaie de manger bio, local et de saison, de faire le plein de vitamines et de nutriments, et de respecter l’équilibre acido-basique de mon organisme. Je consomme presque exclusivement des produits non transformés, que je cuisine moi-même. Et surtout je privilégie une cuisine saine, légère, facile à réaliser. Je mange de tout, mais pas tout au même moment. Les protéines, par exemple, c’est plutôt le matin et éventuellement le midi. Les sucres, au contraire, jamais le matin, mais de préférence l’après-midi. Le soir, je mange tôt et léger pour favoriser un bon sommeil. De manière générale, j'intègre toujours une proportion importante de légumes dans mon assiette, accompagnées de bonnes huiles végétales (huile d’olive, de lin, de chanvre). Par ailleurs, il y a bien longtemps que je ne mange plus de produits raffinés (sucres et farines blanches par exemple). 

 

En mer, je fais attention à continuer à respecter ces principes mais le bateau présente forcément quelques contraintes. Alors qu’à terre je peux manger des fruits et légumes de saison, des produits frais, je ne dispose pas de réfrigération en mer et je dois alléger autant que possible l’équipement embarqué, dont la nourriture. Il est donc important de trouver des aliments qui apportent non seulement des calories mais aussi des nutriments et des fibres car ceux-ci sont très importants pour m’aider à endurer les conditions difficiles en mer. Je consomme également beaucoup de fruits secs, formidables sources d’énergie, d’oléagineux, de céréales, de poisson en conserve. Avec un filet de citron et d’huile d’olive, quelques amandes et raisins secs, on peut agrémenter tout un tas de petits plats ! La notion de plaisir est très importante, même quand on est en course”. 

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