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Que fait Isabelle Joschke, skipper MACSF, hors course ?

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21/04/23
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Que fait Isabelle Joschke, skipper MACSF, hors course ?

Avec une vie hors du commun, rythmée par les entrainements et les compétitions, Isabelle Joschke s’organise pour trouver du temps libre. En dehors des courses, la skipper MACSF s'adonne à des activités sportives et de relaxation qui participent au bien-être du corps et de l’esprit. Pour autant, la voile n’est jamais totalement absente de ses préoccupations…

J’ai remarqué combien mon métier m’amène à prendre soin de ma vie à terre et même à prendre soin de moi-même. - Isabelle Joschke, skipper MACSF

Un pied dans la voile  

 

La vie d’un skipper ne se résume pas seulement aux courses. En effet, en dehors des périodes de compétition, le quotidien d'un skipper peut être très chargé et animé par de nombreuses activités.  

Pour Isabelle, le début d’année est une période particulière. Elle accorde une majeure partie de son temps à la gestion administrative et aux réunions avec son team technique. « Je profite des premiers mois de l’année pour faire le bilan de la saison passée et définir sur quoi nous devons travailler pour l’année à venir et la suivante », explique-t-elle. 

Elle dédie également certaines journées à son sponsor, la MACSF. Isabelle se déplace dans toute la France pour rencontrer les collaborateurs du groupe et les professionnels de santé afin de partager un moment convivial ou d’échanger sur des sujets tels que le sommeil, la nutrition et la gestion du stress. Selon la skipper, ces journées ne ressemblent à aucune autre.

 

Se ressourcer avec le Pilates, la baignade en eau froide, la méditation… 

 

En tant que sportive de haut niveau, Isabelle sait à quel point il est important d’être à l’écoute de son organisme : “J’ai remarqué combien mon métier m’amène à prendre soin de ma vie à terre et même à prendre soin de moi-même”.  

Hors de l’eau, elle pratique des activités pour maintenir sa condition physique comme le Pilates. Considéré comme une pratique de musculation, il lui permet de gagner en puissance : “Le Pilate c’est faire de la musculation en souplesse. L’idée, c’est que la souplesse confère de la puissance, pour une même force donnée. Alors, plus on est souple, plus on est puissant”, précise-t-elle. Cela lui permet également de prévenir les blessures et de conserver une posture propice au bien-être.  

La navigatrice se consacre aussi aux activités sportives revigorantes comme la baignade en eau froide ou les exercices en montagne : “J’adore partir avec mon sac sur le dos et dormir dans la montagne, le plus loin possible de toute civilisation, un peu comme en mer. Ce que j’affectionne le plus, c’est le ski de randonnée parce que cet exercice me permet d’aller dans des endroits où il n’y a personne, ou il n’y a pas un bruit et où on voit des animaux sauvages... C’est extrêmement ressourçant pour moi”, souligne-t-elle. Le ski de fond ainsi que la danse sont également deux sports qu’elle pratique avec plaisir.  

Isabelle accorde une grande importance à la relaxation. La fasciathérapie et la méditation sont les deux méthodes qu’elle emploie pour se décontracter : “Ce que je préfère, c’est commencer ma journée par une grande méditation, quand je suis en période de repos, pour évacuer le stress lié au bruit et aux sollicitations”.  

Une journée accomplie est une journée qui se termine par un sommeil réparateur. En période hivernale, Isabelle apprécie commencer ses journées plus tard : “Ce n’est pas du tout le même rythme que celui que j’ai en période d’entrainement. En période d’entrainement, je vais commencer par ma séance de sport assez tôt le matin pour pouvoir aller naviguer derrière. Alors que là, la séance de sport, c’est l’après-midi et le matin j’essaie de ne pas démarrer trop tôt pour avoir des nuits les plus reposantes possibles”.  

Hors course, Isabelle exploite tous les moyens possibles pour se ressourcer, ce qui est à la fois un facteur de performance et un facteur santé, bénéfiques pour les périodes de compétitions.

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