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The Transat CIC : l’ultime défi d’Isabelle Joschke pour valider sa qualification au Vendée Globe

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24/04/24
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The Transat CIC : l’ultime défi d’Isabelle Joschke pour valider sa qualification au Vendée Globe

Isabelle Joschke s’apprête à reprendre le chemin de la compétition avec le coup d’envoi, ce dimanche 28 avril, de The Transat CIC. La mythique transatlantique entre Lorient et New York s’annonce déjà comme une redoutable épreuve, contre vents et courants, lors de laquelle Isabelle ira chercher sa qualification pour le Vendée Globe, l’objectif phare de cette saison 2024.

J'ai un excellent souvenir de la Transat […]. C’est une course qui peut être franchement difficile mais très intéressante. On ne va pas s’ennuyer ! – Isabelle Joschke, skipper MACSF.

Un début de saison précoce 

 

Dimanche 28 avril, à 13h30 précises, 33 IMOCA, 13 Class 40 et 2 voiliers Vintage prendront le départ de The Transat CIC, à l’assaut d’un parcours de 3500 milles, de Lorient à New York. Après une révision hivernale complète sur l’IMOCA MACSF et quelques séances d'entraînement au large de Lorient, Isabelle Joschke se tient prête à lancer sa saison en solitaire. « J'ai un excellent souvenir de la Transat. Lors de ma participation en 2016, en Class40, j'ai pris la tête de la course au bout de huit jours, mais j'ai dû abandonner trois jours plus tard. Cette année, The Transat arrive un peu tôt dans la saison. Nous aurions eu besoin d'un mois supplémentaire pour la préparation. Avec seulement trois semaines entre la mise à l'eau et le début du village de The Transat à Lorient, nous avons dû faire vite et bien. Les conditions ne seront pas idéales mais je ferai de mon mieux », témoigne Isabelle. 

 

Une étape exigeante et déterminante  

 

La Transat CIC, réputée particulièrement exigeante, tant pour le matériel que pour les marins, demandera à Isabelle une habile coordination entre performance, maîtrise et prudence. À cette période de l'année, l'Atlantique est souvent balayé par des dépressions qui peuvent engendrer des conditions très difficiles. Les choix de route et la réactivité sont cruciaux et, dès le départ, des options peuvent se dessiner assez rapidement. Il faudra se frayer un chemin entre les systèmes de haute et basse pression. Bien qu'elle connaisse son bateau comme sa poche, les modifications apportées cet hiver devront être testées en conditions réelles afin que chaque détail, chaque geste et chaque manœuvre deviennent un réflexe.  

« L’idée en prenant le départ est de valider le bateau, de me remettre dans le bain du solitaire et de la compétition. Cette course est vraiment très intéressante car l’Atlantique Nord d’est en ouest, ce n’est pas rien. Nous allons naviguer contre les éléments, les dépressions vont nous arriver dessus, les conditions changent tout le temps. Un coup tu es au près, juste après tu peux être au portant. C’est un enchaînement très varié. On devrait naviguer assez nord. C’est une course qui peut être franchement difficile mais très intéressante. On ne va pas s’ennuyer ! », analyse la navigatrice.  

La concentration sera de mise pour Isabelle lors de cette Transat intense, qui ne lui offrira que peu de répit. Entre le sprint et la course de fond, il faudra trouver le bon curseur pour ne pas s’épuiser dès les premiers jours de course et préserver le bateau. Consciente de son potentiel, Isabelle est impatiente de relever ce premier défi, une étape incontournable pour la qualification pour son objectif numéro un de la saison : le Vendée Globe. 

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