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10/11/24Ce dimanche 10 novembre à 13h02, Isabelle Joschke, skipper MACSF a quitté les pontons des Sables d’Olonne pour son second Vendée Globe, déterminée et sereine. Aux côtés de 39 autres skippers, elle a franchi la ligne de départ à 13h02, entamant un périple de 24 300 milles nautiques autour du globe.
Je ressens beaucoup de joie, j’ai hâte de partir ! Je suis très impressionnée par cet accueil chaleureux et toutes les personnes présentes, qui n’étaient pas là il y a quatre ans en raison du Covid. C’est vraiment un moment unique. J’en profite un maximum parce que, dans quelques heures, je serai seule en mer. Mais aussi parce que je sais que je ne vivrai ça qu’une dernière fois dans ma vie… - Isabelle Joschke, skipper MACSF.
L’émotion était palpable ce matin à l’heure de larguer les amarres depuis les pontons des Sables d’Olonne. Plus déterminée que jamais et portée par une solide sérénité, Isabelle Joschke a coupé la ligne de départ du Vendée Globe (10e édition) ce dimanche 10 novembre à 13h02, aux côtés de 39 autres concurrents.
Une entame de course dans des conditions favorables
A bord de son fidèle MACSF, Isabelle s’est élancée au portant dans un vent timide oscillant entre 4 et 7 nœuds. Un départ en douceur, agissant comme un sas de décompression salutaire pour les 40 solitaires désormais engagés sur le célèbre tour du monde à la voile.
Forte de l’expérience acquise en 2020, Isabelle connaît déjà ce parcours si exigeant et les points sur lesquels il lui faudra être particulièrement attentive. Golfe de Gascogne, Pot au Noir, Équateur, Cap de Bonne Espérance, Cap des Aiguilles, TAAF (Terres Australes et Antarctiques Françaises), Cap Leeuwin, Point Nemo, Cap Horn… Autant de noms mythiques et redoutés qui vont ponctuer l'évolution de l'IMOCA MACSF lors de ce tour du monde.
Un départ riche en émotions
La tension est montée crescendo à l’approche du départ, atteignant son summum ce matin, au moment des derniers au revoir sur les pontons et de la descente du mythique chenal des Sables d’Olonne face à 350 000 spectateurs. Pour Isabelle, qui sait déjà que cette édition du Vendée Globe sera la dernière pour elle, les heures précédant le coup d’envoi étaient empreintes d’impatience, mêlée à un grand bonheur : « Je ressens beaucoup de joie, j’ai hâte de partir ! Je suis très impressionnée par cet accueil chaleureux et toutes les personnes présentes, qui n’étaient pas là il y a quatre ans en raison du Covid. C’est vraiment un moment unique. J’en profite un maximum parce que, dans quelques heures, je serai seule en mer. Mais aussi parce que je sais que je ne vivrai ça qu’une dernière fois dans ma vie… », confiait Isabelle Joschke juste avant le départ.
Un premier point d’attention à l’horizon
Pour l’heure, aucune grosse dépression n’est annoncée. S’il faudra veiller aux risques de collisions dans le Golfe de Gascogne, où le trafic de bateaux de tous genres est plus intense, cette entame de course s’opère donc dans des conditions idéales. « Le tout premier point d'attention est la sortie du Golfe de Gascogne. Il intervient dès les premiers jours de course. C'est un endroit météorologiquement très difficile. La mer peut y être très formée, le vent assez fort, le bateau subit et tape beaucoup, même si cette année les conditions devraient être plutôt clémentes. De plus il y a beaucoup de pêcheurs et de cargos. Il peut donc se passer des choses et on a vu par le passé qu'il y avait eu tout un tas d'incidents. »
Devant son étrave se dessine un parcours de plus de 24 000 nautiques (environ 45 000 kilomètres) qu’Isabelle connaît bien pour l’avoir déjà appréhendé lors de sa première participation au célèbre tour du monde à la voile, en 2020. L’heure est venue à présent d’écrire une nouvelle histoire sur les trois océans du globe…
Pour suivre Isabelle tout au long de son Vendée Globe >>> cliquez ici.
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