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Transat Jacques Vabre : à quelques jours du départ, Isabelle Joschke et Pierre Brasseur se confient

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23/10/23
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Transat Jacques Vabre : à quelques jours du départ, Isabelle Joschke et Pierre Brasseur se confient

Dimanche 29 octobre, à 13h29, l’IMOCA MACSF mettra les voiles pour la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre en direction de la Martinique. A quelques jours du grand départ, comment Isabelle Joschke et Pierre Brasseur abordent-ils cette dernière ligne droite ? Se sentent-ils prêts ? Les skippers MACSF se confient sur leurs programmes d’avant-course, leur préparation commune et leurs attentes pour cette route du café.

Je crois que mon objectif serait de faire aussi bien que sur la dernière Route du Rhum. Et j'ai envie de dire, aussi bien que sur les deux dernières courses qu'on a courues cette année ! - Isabelle Joschke, skipper MACSF.

Comment vous sentez-vous à l’approche du grand départ ? 

 

Pierre Brasseur : Nous sommes prêts, le bateau est prêt, je me sens bien. Je n’ai aucun stress. Je connais déjà ce sentiment et je n’éprouve pas de pression. J’ai pu retirer mon attelle il y a une dizaine de jours (ndlr : Pierre s’était blessé à la main il y a six semaines). Les os sont consolidés, les médecins ont validé ma reprise. Donc tout va bien. 

Isabelle Joschke : J'ai hâte de partir. Pourtant, je sais que c'est un parcours qui ne va pas être facile, mais j'ai hâte de nous voir sortir du Golfe de Gascogne, de rentrer dans les Alizés, de faire la descente jusqu'au Pot-au-Noir. C'est vraiment un beau moment de cette transat. 

 

Quel est votre programme sur ces derniers jours ? 

 

Isabelle : Il y a du repos, bien sûr. Je vais rentrer un peu en Bretagne, à la maison pour me reposer. Sinon, il y a de la préparation. Chez moi, c'est de la préparation mentale qui se fait avec le corps, dans la douceur. L'idée, c'est d'être sereine, bien ancrée dans mon corps avant ce départ. Je crois que c'est ce qui compte le plus. Et puis, il y aura quelques séances de sport pour ne pas perdre complètement le fil. Mais je ne vais pas trop tirer sur la corde pour être en pleine forme au moment du départ.  

Pierre : J'aime bien être sur le village tous les jours, passer au bateau, voir le team. C'est comme ça que je rentre dans ma course. Nous avons également quelques rendez-vous obligatoires avec l’organisation de la course mais ce n’est pas du 8h-20h. Ce temps va aussi me permettre de faire du sport et, si les conditions sont bonnes, d’aller kiter un peu. J’ai quelques courses à effectuer et surtout celle de trouver un livre pour la traversée. Je dois également vérifier ma playlist. La musique est importante à bord. 

 

Comment vous êtes-vous préparés pour cette course en duo ?  

 

Isabelle : Déjà, une course en duo, il faut savoir que c'est une course avec deux solitaires. Parce que le principe, c'est d'être sur le pont quand notre co-skipper se repose. Donc, on doit avoir tous les deux les mêmes compétences. Après, comment ça se prépare ? C'est vrai qu'on n'a pas la même façon de manœuvrer quand on est à deux qu’en solitaire. Donc ça se prépare en naviguant ensemble, sur une journée ou de nuit, pour réussir à caler le rythme qu'on va se donner pour effectuer toutes les manœuvres. Le fait de naviguer ensemble et de faire les courses d'avant-saison, ça nous permet justement d'être bien calés l'un avec l'autre pour que ce soit fluide. 

 

Justement, comment vous répartissez-vous les tâches à bord ? 

 

Pierre : Là-dessus, il n'y a pas de problème. Isabelle va sûrement être un peu plus que moi sur la stratégie météo. Après, moi, je regarde, on échange. Nous faisons les manœuvres ensemble. Nous faisons des choix ensemble. L'idée, c'est vraiment d’être en phase. Pour que ça marche, il faut qu'on partage nos analyses et qu’on discute. 

 

Selon vous, qu'est-ce qui fait la spécificité de la Transat Jacques Vabre ? 

 

Isabelle : Clairement, pour moi, c'est le passage du Pot-au-Noir. Il se situe un tout petit peu plus au nord que l'équateur et c'est comme une ceinture autour du globe terrestre dans lequel il y a des vents qui sont très perturbés, où il y a à la fois très peu de vent et des grains avec des grosses tempêtes. En fait, il y a un mélange entre pas de vent et trop de vent, où il fait chaud et humide et où ce n’est pas très agréable de naviguer. Ce qui est particulier dans cette édition de la Transat Jacques Vabre, c'est qu'on va le traverser deux fois. 

 

Qu’est-ce que vous appréciez le plus sur cette course ?  

 

Pierre : En gros, c'est toute la partie avant le Pot-au-Noir. Du départ jusqu'au Pot-au-Noir, c'est super sympa. La sortie de la Manche peut être un peu technique. Puis, une fois qu'on a passé Gibraltar, la latitude jusqu'au au Pot-au-Noir, on est dans des conditions chaudes, du ciel bleu, une mer chaude, c'est super agréable. Donc le début de course est top. 

 

Pour finir, vous êtes-vous fixé un objectif sur cette Transat Jacques Vabre ? 

 

Isabelle : En termes de résultat, non. Personnellement, je crois que mon objectif serait de faire aussi bien que sur la dernière Route du Rhum. Et j'ai envie de dire, aussi bien que sur les deux dernières courses qu'on a courues cette année ! 

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