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Transat Jacques Vabre : l’IMOCA MACSF repart après une escale technique à Lorient

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10/11/23
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Transat Jacques Vabre : l’IMOCA MACSF repart après une escale technique à Lorient

Une quarantaine d’heure après son retour à la Base de Lorient en raison de la déchirure de sa grand-voile, l'IMOCA MACSF d'Isabelle Joschke et Pierre Brasseur est de nouveau en mer, reprenant ainsi le cours de la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre.

Cette déchirure en haut de la voile ne nous permettait plus de naviguer. Il fallait impérativement rentrer pour réparer car il y a la Transat Jacques Vabre, mais derrière, il y a aussi le Retour à La Base. Nous ne pouvions pas repartir avec une voile partiellement réparée. Il fallait la renforcer et vraiment la consolider pour la suite. - Isabelle Joschke, skipper MACSF.

« Il fallait impérativement rentrer pour réparer » 

 

Une mésaventure comme celle-ci est toujours difficile à assimiler pour un marin. Heureusement pour Isabelle Joschke et Pierre Brasseur, la déchirure de la grand-voile de l’IMOCA MACSF est survenue près des côtes et à proximité de la base du Team MACSF. Le duo a donc pu regagner Lorient dans la nuit de mercredi à jeudi pour effectuer les réparations qui s’imposaient. Isabelle Joschke explique : « Cette déchirure en haut de la voile ne nous permettait plus de naviguer. Il fallait impérativement rentrer pour réparer car il y a la Transat Jacques Vabre, mais derrière, il y a aussi le Retour à La Base. Nous ne pouvions pas repartir avec une voile partiellement réparée. Il fallait la renforcer et vraiment la consolider pour la suite ».  

Pierre Brasseur partage sa frustration, expliquant les circonstances de la déchirure de la grand-voile : « Le vent était de plus en plus fort – 30/35 nœuds – et nous devions prendre le troisième ris. Lors de la manœuvre, la voile faseillait très fort et malheureusement le bord de chute s’est déchiré sur une longueur d’environ 3 mètres. Arrivés à Lorient, la réparation s’est effectuée rapidement. Il a fallu retirer la grand-voile du mât, l’emporter chez le voilier, la faire sécher. Ce n’est que vers 5 heures du matin que les équipes ont pu commencer les réparations. Il va falloir se remobiliser pour traverser. C’est une autre course qui commence. Le classement n’est plus à l’ordre du jour ». 

 

Nouveau départ, nouveaux enjeux 

 

L’IMOCA MACSF a quitté Lorient ce vendredi en début d’après-midi. Un nouveau départ était initialement prévu dans la nuit de jeudi à vendredi mais les très mauvaises conditions météo dans le golfe de Gascogne (8 mètres de creux et plus de 40 nœuds de vent) ont contraint les skippers MACSF à décaler leur départ : « Nous avons décidé de partir aujourd’hui, vendredi, car notre première option de départ la nuit dernière était peut-être trop dommageable pour le bateau pour la suite de notre aventure. Cette course est sportivement terminée mais il y a une direction à suivre avec la course suivante et les sélections pour le Vendée Globe. Je suis très déçue car nous avions fait un bon début de course, mais aussi pour la MACSF et ses collaborateurs. Il n’y a rien de pire, à part l’abandon, cette escale est comme un demi-abandon. Il n’y a plus l’ADN de la course, d’être dans le match et dans la compétition. Il n’y a plus le suspense, ce n’est pas anodin, je ne peux pas le prendre à la légère », témoignait Isabelle.  

Une nouvelle course démarre à présent, portant un double enjeu : achever la Route du Café en atteignant Fort-de-France en Martinique et s'élancer, le 30 novembre prochain, dans la course du Retour à la Base, permettant ainsi à Isabelle Joschke de confirmer sa participation au Vendée Globe 2024. 

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